L’éducation c’est le pouvoir

« L’éducation, c’est le pouvoir », dont le slogan est « + POWER », est le nom de la nouvelle campagne d’éducation que nous avons lancée, qui modifie le sens du mot pouvoir et souligne l’importance de l’éducation pour autonomiser les filles et les garçons, principalement dans les pays pauvres où l’accès à une éducation de qualité n’est pas habituel. La campagne, dont l’objectif économique est de 20 000 €, sortira en août et sera présente jusqu’au 31 octobre prochain sur le Web, les réseaux sociaux, la presse et des événements seront organisés autour de cette campagne.

« L’éducation, c’est le pouvoir » fait partie de notre principal axe d’action, à savoir l’éducation et la lutte contre le travail des enfants à Madagascar et au Cambodge. Selon l’ONG Humanium, 25% des enfants travaillent à Madagascar, chiffre qui atteint 45% lorsque l’on parle du Cambodge. Cela fait en sorte que plus du quart de la population des deux pays ne sait ni lire ni écrire, ce qui limite l’autonomie des populations les plus vulnérables.

Il convient de garder à l’esprit qu’une grande partie de la population des deux pays vit en dessous du seuil de pauvreté, en particulier dans les zones rurales, ce qui complique le respect des droits des enfants, tels que l’élimination de la pauvreté, le travail des enfants et, par conséquent, l’accès à l’éducation. Cette situation concerne particulièrement les filles et les femmes qui présentent des taux d’alphabétisation et de scolarisation moins élevés, des taux d’abandon scolaire plus élevés en raison d’obligations familiales, du risque de grossesse précoce, etc.

La malnutrition est causée par un apport alimentaire insuffisant qui ne fournit pas suffisamment de nutriments et / ou par des maladies infectieuses courantes telles que la diarrhée, la pneumonie, le paludisme ou le VIH. Ces problèmes sont nettement plus fréquents au cours des deux premières années de la vie, ce qui met en évidence l’importance de la nutrition pendant la grossesse et la nécessité de prévenir la malnutrition dès la conception, en particulier au cours des 24 premiers mois de la vie.

De plus, la malnutrition maternelle et infantile continue de peser lourdement sur les pays à revenu faible et intermédiaire comme Madagascar, la malnutrition étant un problème transgénérationnel, les pays connaissant des taux élevés de malnutrition maternelle et infantile sont confrontés à un avenir incertain et la santé de ses travailleurs et les faibles possibilités de développement sont une menace l’avenir économique du pays.

Madagascar souffre, en raison de sa pauvreté et de son développement minime, de malnutrition chronique, aggravée par le manque de ressources pour la fourniture de services de santé de base et d’éducation. C’est le 4e des 7 pays que le Global Hunger Index (GHI) de 2017 considère comme extrêmement alarmant ou inquiétant en ce qui concerne leur situation alimentaire. Sa grande richesse minière, agricole et animale, qui pourrait assurer une vie décente aux Malgaches, ne se traduit pas par un développement stable pour la population, en raison de la mauvaise gestion de ces ressources et du taux élevé de corruption qui engendre le manque de fonds. Les projets gouvernementaux destinés à des projets sociaux n’atteignent pas leurs bénéficiaires finaux.

De ce fait, pour Eau de Coco, le renforcement de la scolarisation et du système éducatif est un objectif fondamental pour fournir une éducation utile, durable et de qualité pour les enfants des pays pauvres. Ainsi, la campagne vise à financer cet axe au Cambodge et à Madagascar, où nous développons plusieurs programmes éducatifs à la fois scolaires et extra-scolaires.

Les bénéfices de la campagne serviront à financer les fournitures scolaires, la formation des enseignants, les frais de scolarité, les bourses d’études, les sorties pédagogiques, etc. Nous calculons qu’avec 10 € par mois, vous pouvez couvrir tous les coûts liés à la scolarité d’un enfant pendant un an.

Comment soutenir la campagne?

Il y a plusieurs façons de soutenir la campagne. Du partenariat avec Eau de Coco aux projets que nous menons dans ces deux pays, en passant par le volontariat ou l’organisation de manifestations pour financer la campagne.