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Je soutiens Eau de Coco

Juillet – Octobre 2018

Les campagnes

Objectifs

Aligné sur les objectifs de développement durable: « garantir une éducation et un apprentissage de qualité dans le monde entier tout au long de la vie » chez Eau de Coco, nous confirmons l’engagement en faveur d’un accès universel à l’éducation à travers la réalisation de nos projets pédagogiques. et socio-éducatif.

Cette année, en plus de financer des bourses d’études à Madagascar et au Cambodge, la campagne d’éducation vise également à répondre aux besoins liés à la formation professionnelle, l’un des paris récents d’Eau de Coco pour permettre aux nouvelles générations de se forger un avenir et d’apprendre métiers

L’objectif économique du réseauEau de Coco (pays participants: France, Espagne, Andorre, Cambodge et Madagascar) est de 42 500 euros (l’objectif d’Agua de Coco France est de collecter 10 € x 1 800 élèves) et sera principalement destiné à:

95 % de l’argent collecté seront dédiés au paiement des frais d’écolage, à l’achat des fournitures scolaires, à couvrir les charges liées au soutien scolaire, à des formations en faveur des enseignants, à des formations spécifiques (agricultures, élevage…) et à l’appui de cantines scolaires.

Le reste couvrira les frais de la campagne.

Pour un don de 10 € par mois:

Vous donnez la possibilité à un garçon ou à une fille de financer leurs fournitures scolaires et leurs frais d’inscription, et de bénéficier d’un soutien scolaire à l’école pour une année scolaire.

Pour un don de 15 € par mois:

En plus de financer les fournitures scolaires et les frais d’inscription de cinq enfants, vous contribuerez au renforcement des compétences des enseignants, du fonctionnement des cantines scolaires et des séances d’alphabétisation des parents.

Pour un don de 20 € par mois:

Faciliter la formation nécessaire des enfants dans les domaines de l’élevage et de l’agriculture, financer leurs fournitures scolaires et leurs frais d

Le contexte éducatif à Madagascar:

Le système éducatif malgache est très affecté par la situation sociale et économique du pays. Le budget de l’éducation nationale reste faible. Les inégalités régionales sont importantes et les cyclones et inondations sont fréquents, ce qui n’améliore pas les conditions de vie.

Les enfants de moins de 14 ans représentent près de la moitié de la population malgache. De nombreuses familles vivent en dessous du seuil de pauvreté (en moyenne, seulement 35% de la population a accès à de l’eau potable) et les familles, en général, ont des difficultés à financer l’éducation de leurs enfants.

Les problèmes de l'éducation à Madagascar

La majorité des enfants en âge d’aller à l’école vont à l’école primaire. Cependant, seulement un peu plus de la moitié parvient à terminer le cycle complet et les élèves ont besoin en moyenne de sept ans pour terminer l’école primaire, qui dure normalement cinq ans. Cela est dû en partie au fait que la majorité des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent.

Pour l’enseignement secondaire, le personnel de la direction des écoles et instituts parle de problèmes récurrents tels que:

  • La fatigue causée par la malnutrition
  • L’absentéisme dû à des maladies (paludisme, diarrhée …)
  • De longs trajets à pied pour rejoindre les écoles
  • Le nombre élevé d’élèves par classe, en particulier dans les écoles: 80 élèves par classe est un nombre fréquent.
  • Le personnel enseignant est âgé et l’embauche des futurs professeurs fonctionnaires est difficile en raison du salaire peu attractif qu’il leur offre pour le niveau de formation requis. De fait, l’Etat embauche de nombreux stagiaires.
  • Les écoles manquent de locaux, de matériel, de documents, de salles informatiques et de salles à manger.

Le contexte éducatif au Cambodge

Totalement détruit par la guerre et par le régime des Khmers rouges dans les années 1970, le Cambodge s’est engagé dans la reconstruction complète du pays depuis 1979. Depuis la fin des années 1990, le ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports (MoEYS) mets en place des actions stratégiques et politiques visant à établir un système éducatif dans tout le pays. Il y a par exemple une politique de regroupement des écoles pour partager les fournitures ainsi qu’une politique de réduction de la pauvreté visant à permettre aux familles les plus démunies d’envoyer leurs enfants à l’école. Ce programme vise à implanter dans les écoles un environnement éducatif, égalitaire, solidaire, non violent et attentif au bien-être physique et mental des enfants. Il y a également la mise en place d’une politique de santé dans les écoles (avec des programmes de santé de base pour les étudiants et les enseignants, un enseignement à l’hygiène élémentaire et à la prévention des maladies…); et, plus récemment, la politique d’éducation pour les enfants en situation défavorisée (Unicef).

Les problèmes de l'éducation au Cambodge

Ces chiffres cachent les grandes différences, à la fois géographiques et humaines, qui existent.

Géographiquement, les écoles ne sont pas toutes soumises aux mêmes conditions et certaines sont situées dans des zones très pauvres ou dans des zones rurales très éloignées, qui sont les plus défavorisées: 49% d’entre elles n’ont pas accès à l’eau potable; 33% n’ont pas de toilettes et il y a 2% d’entre elles dont le toit, les murs et le sol sont en très mauvais état. Tous les centres n’offrent pas les six niveaux d’enseignement primaire et de nombreuses communautés n’ont ni école ni institut. Près de la moitié des écoles travaillent par roulement (les enfants y vont le matin ou l’après-midi) en raison du manque d’enseignants et de classes; il n’y a pas non plus assez de livres en classe pour tous les enfants (3 à 4 élèves pour chaque groupe de livres à l’école primaire).

Du côté humain, les discriminations existent et sont très évidentes. Si une famille pauvre peut envoyer un fils ou une fille célibataire à l’école, ils enverront le garçon. Dans les instituts, les filles pauvres vont plus à l’usine qu’à l’école. Mais en ce qui concerne le faible taux de fréquentation de l’institut pour les garçons et les filles, la différence n’est que de 2% de moins que celle des filles par rapport au nombre d’enfants.

La distribution du petit-déjeuner à l’école et un programme de bourses permettent à un plus grand nombre d’enfants pauvres d’aller à l’école régulièrement, mais les efforts restent insuffisants. En outre, le travail des garçons et des filles continue d’être plus réel pour eux que leur scolarité. L’Unicef ​​estime qu’en 2012, 36% des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent. S’ils ont un handicap, une étude du MoEYS de 2004 a révélé qu’entre 2,5% et 3% de ces enfants sont exclus du système éducatif à cause de cela. Depuis 2008, des mesures ont été adoptées non seulement pour permettre la scolarisation, mais également pour que leur handicap soit mieux présumé et intégré dans leur communauté.

Bien que la situation se soit considérablement améliorée au cours des 15 dernières années, il reste beaucoup à faire pour que le système éducatif cambodgien récupère son retard et intègre équitablement la partie vulnérable de sa population (femmes, pauvres et personnes handicapées).

Les événements de nos campagnes

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